. 3 Restauration du jardin

Au moment de l’acquisition du logis en 1991, les jardins avaient disparu. Les murs des enclos étaient effondrés. Les travaux de structure ont commencé dès 1992, et l’aménagement paysager en 1998 en s’appuyant sur le cadastre napoléonien qui donne le tracé du parc et des allées ainsi que l’emplacement d’origine des différents jardins.

La restauration des jardins  respecte  les principes suivants :

    • Il s’agissait de restituer la forte identité de ce logis vendéen.
    • L’atout majeur de Chaligny résidant dans la préservation intacte, non seulement de ses bâtiments, mais aussi de son paysage, les jardins devaient apporter une réponse aux bâtiments et au paysage champêtre. Il s’agissait de les traiter en simple trait d’union, mettant en valeur le logis.
    • La simplification d’entretien maximale a été le leitmotiv permanent, en évitant l’utilisation de produits phytosanitaires.
    •  Il était intéressant de recréer tous les moyens possibles de dialogue avec le paysage : découpage de grandes baies dans la charmille, organisation de points de vue, perspectives ouvertes sur l’environnement. Pour rendre le jardin plus accueillant, des points de curiosité invitent le visiteur à le parcourir en totalité.
    • Le mouvement a été recherché notamment grâce à des végétaux balancés par le vent ou attirant papillons, abeilles et oiseaux.
    • Les jardins sont une matière extrêmement vivante et évolutive. Tout en respectant leur structure d’origine et leur sens, ces différents jardins ont été interprétés dans un esprit contemporain répondant toujours à la raison d’être et aux fonctions de chaque jardin.
 Les plantations de haies et d’arbres d’alignement ont fait l’objet des premiers travaux. Le redressement des murs de clôture et de soutènement des terrasses a été achevé en 2004.

Plusieurs essais ont été nécessaires avant de retenir les arbustes, plantes vivaces et  annuelles qui s’adaptaient le mieux aux divers espaces du jardin.

La vue et le bruit de l’eau favorisant le plaisir du promeneur, un circuit hydraulique sobre de bassins et de fontaines a été mis au point pour relier le jardin d’agrément, le jardin potager, le nymphée et le vivier.

Aujourd’hui  le jardin offre son nouveau visage.

                      Evolution en images depuis 1991

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